Encore un blog, un nouveau blog, pour moi. Recommencer à zero ? Anonymement ? j'en doute. Enfin, pourquoi pas...

Changement de pseudo, changement de blog, chamgement de vie..... Enfin, je l'espère du fond du coeur. personne ne connait l'adresse de ce blog. Il restera sans aucun doute encore longtemps anonyme. C'est mieux ainsi. je pourrais alors à loisir écrire tous mes ressentis, mon combat contre la boulimie. Et il y a elle.

Celle qui dans le passé m'a rendue plus forte, pour lâchement me laisser tomber. Après son départ, je me suis engraissée, enfouie dans l'obscurité la plus totale. Seule, sans ambition, ou trop au contraire. je l'ignore, et je m'en fous. Demain, je me fais exploser.

Non, pas exploser à la manière d'un ventre à la suite d'une crise de boulimie. Mon explosion sera beaucoup plus profonde que celà.

Pour résummer ma vie, enfin ce qui fait que je suis ce que je suis, pour être plus précise, je suis une faignasse née. Je me suis toujours basée sur mes acquis. A l'âge de seize ans, l'anorexie a fait quelques temps partie de moi, pour me lâcher dans l'univers immonde de la boulimie. Aujourd'hui, je ne suis plus rien. je suis avec  mon "cher et tendre" depuis presque deux ans. Mais cette année, nous nous voyons de moins en moins ...

Je suis étudiante en double licence sélective, droit-géographie. Je ne sais pas comment je suis arrivée là, mais je vois bien que je n'ai pas ma place. Je patauge comme celà ne devrait pas être permis.... Et puis, on m'empêche de travailler.

C'est fou à dire, mais on m'a toujours empêché de faire ce que je souhaitait. Issue d'un milieu relativement modeste, j'ai à plusieurs reprises tenter d'en sortir. Mais en vain.

Aujourd'hui, j'étais motivée. Je commençais dès le matin de bonne heure à me plonger dans des livres de Jean Carbonnier, afin d'enrichir ma culture juridique d'une part, mais surtout pour avoir matière à argumenter dans ma dissertation. Là, celle qui me sert de mère vient me déranger, pour m'engueuler car j'avais mangé tout le pain d'épice ( = crise de boulimie de la semaine dernière). Elle se calme, puis revient me voir "ouais, je vais mourir, je suis épuisée..... bla bla bla". Elle se calme, et revient me déranger dans mon travail "sniiiiiiiifffff j'ai perdu ça, viens m'aider à le chercher absolument !"...... je lui trouve, et elle se casse ....... On pourrait croire que je me serais remise à travailler, mais j'étais tellement énervée après elle que quelques minutes furent nécessaires à ma reprise en main. Lorsque je me décide à retravailler, une connaissance m'envoie un sms. Elle veut se suicider car elle en a marre de vivre. Quel scoop ! Je passerais certainement pour une sans coeur, mais cette fille ne me parle jamais, pas un "bonjour" ni quoi que ce soit. Et puis, elle fait toujours des chantages au suicide ..... C'est méchant, mais si ele veut se tuer, qu'elle le fasse et voilà. je sais, immondice que je suis, mes propos choquent ! Mais putin, moi aussi j'ai mes problèmes, et s'il me venait l'idée de me suicider, je le ferais, sans aller alerter la terre entière; Elle m'a énervvée elle aussi, car je me suis dit que décidemment, tout le monde devait s'unir en ligue anti finenbulle, la LAF, pour anéantir toutes mes tentatives de réussite ....... Lorsque cette idée précisément quitte soudainement mon esprit, c'est au tour de celui que l'on pourrait nommer "ma moitié" qui m'appelle. Il n'est pas content car je ne lui témoigne plus d'affection, que l'on ne se voit pas (attention ! ça fait 7 jours que nous ne nous sommes pas vus ...), et il en rajoute, il en rajoute. Egoïste. Pour lui, l'idéal serait que JE prenne une année sabatique, pour pouvoir m'occuper à loisir de Môssieur......Bah voyons ! Lui aussi, m'a sérieusement énervée, et d'ailleurs, plus on avance, et plus je me demande ce que je fais avec. Nous n'avons rien en commun, et, chaque fois que nous nous voyons, il réduit à néant mes tentatives de travail. Et puis, le voisin qui perçait un trou dans le mur. Quand on vit dans un HLM de merde, situé dans une citée pourrie, ça dérange grandement. Et les voisins, lorsqu'ils s'engueulent, .... et, et.....

j'aurais aimé me prendre un petit studio sur Paris, pour pouvoir aller à la fac tranquillou, mais bon, 600euros les 13metres carrés, ma mère n'en a pas les moyens (et moi encore moins). Ok, je suis une ratée destinée à rester dans ma condition de ratée sans espérer une quelconque ascension sociale possible (na, et en plus, je joue dans les allitérations).

On peut dire que c'est grandement gai, tout celà ! Je sais, je sais. Je me crée mes propres problèmes, la fac, c'est pas dur, nanani, nanana...  Seulement, je ne suis presque qu'avec des ressortissants d'Hypokhâgne (ils en ont fait 1 an l'an dernier), dont une à Henri IV, rien que ça .... Alors ils travaillent sans arrêt, et moi, petite faignasso-névrosée que je suis, je suis larguée ! Et le droit, ben je trouve ça difficile. Je déteste le droit public. Comme ça, c'est clair. Mais le droit privé, j'adore :)

La géographie aussi, est une jolie matière, qu'il vaut la peine d'étudier. Mes études me plaisent. Et bien, je vais m'enfoncer dedans.

Je n'espère nullement obtenir des notes mirobolantes ce semestre. Il est un peu tard, je n'ai pas lu suffisament d'ouvrages. J'espère passer mon année dans les deux matières, ce serai déjà bien. le reste, ce sera plus tard.

Je suis un funambule, ma vie est bancale, et moi, je suis euphorico-dépressive, narcissico-altruiste, bosseuso-fumiste, anorexico-boulimique .....    Je ne sais pas où je vais. Et bien, croyez-moi, tout celà va changer. Tous les paradoxes qui sont en moi vont être amenés à disparaître. Parce qu'il le faut.

je m'engage solennellement à :

¤ Rester le plus tard possible à la bibliothèque (celle de beaubourg ferme, si je ne m'abuse, à 22h...)

¤ Travailler le plus sérieusement possible, même s'il est certain que mes résultats du semestre ne paieront pas, dans la mesure où je n'ai pas acquis les bonnes méthodes de travail immédiatement.

¤ Manger le moins possible, car la nourriture est une drogue, et elle emprisonne l'esprit. Une fois l'addiction passée, il est plus aisé de se concentrer sur quoi que ce soit d'autre.

¤ J'oubliais : Ne jamais avoir d'enfants.

Mon "Nuage" me déçoit. Je reste avec lui plus par obligation qu'autrechose. Sinon, il va chialer, il va me coller, et me refaire perdre mon temps; C'est atroce de dire celà, mais je n'éprouve qu'un grand vide. je n'ai plus de coeur. je ne dors qu'une nuit sur deux, et ne ressens plus rien. Ou juste de la fatigue. Je ne veux pas d'enfants car j'ai totalement conscience de mon état psychologique, et je ne souhaite l'imposer à personne. maintenant, si mon copain est assez idiot pour vouloir se le coltiner à vie, c'est son problème. Mais MOI, je ne veux m'imposer à personne.

Ha oui, je n'ai plus evie de perdre de temps à parler aux autres. C'est idiot, mais on n'a généralement rien à se dire, et celà m'agace profondément. Alors à ce niveau-là aussi, j'effectuerais un grand tri.  Bon, il me semble que j'ai assez bien résumé la situation. A bientôt.

La Finenbulle